Sommaire
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Lire : en images, Alice Guy, première réalisatrice au monde
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Un destin lié au cinéma
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Voir : Vivian Maier, le regard tendre et drôle d’une photographe secrète
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Ecouter: s’inspirer avec celles qui osent
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En images, Alice Guy, première réalisatrice au monde
Après Kiki de Montparnasse, Olympe de Gouges et Joséphine Baker, Catel Muller et José-Louis Bocquet s’emparent de la vie d’Alice Guy, première réalisatrice de l’histoire du cinéma à 23 ans. Avec leur trait signature en noir et blanc, ils retracent le parcours d’une jeune femme, Alice Guy, de son enfance ballotée entre la Suisse, le Chili et la France, ses débuts, embauchée en tant que secrétaire par Léon Gaumont, une rencontre professionnelle qui marquera sa carrière jusqu’à la fin de celle-ci, dans les années 1930 lorsque le monde du cinéma français lui tourne le dos, après ses années américaines. Dans leurs dessins revivent la grande exposition universelle de 1900, Alice découvrant les débuts du cinéma et sa course à l’innovation, puis l’Amérique et l’aventure de la maison de production Solax avec son mari Herbert Blaché.
Un destin lié au cinéma
Entre ses films chez Gaumont et ceux de Solax, Alice Guy aura tourné sans relâche des centaines de pellicules, dont la plupart ont été perdues. « La fée aux choux » étant son premier court métrage, le premier film de fiction de l’histoire du cinéma, ce que Catel et Bocquet racontent à renfort de chapitres, n’omettant aucune de ses œuvres majeures: « Danse excentrique », « Madame a des envies », les différents westerns et son film tourné avec un cast afro-américain et sa guest-star James Russel, roi du cake-walk. Depuis 2018, son nom est devenu synonyme d’un prix pour les femmes réalisatrices, le Prix Alice Guy, et elle a fait l’objet d’un film documentaire, Be Natural, par Pamela B. Green, auquel Jodie Foster a prêté sa voix, sorti en 2020. Un début qui réhabilite son œuvre et l’empreinte qu’elle a eu sur le 7ème art.
Alice Guy, de Catel & Bocquet chez Casterman, 24,95€
“Le premier enfant qui a eut l’idée de placer ses petites mains devant une source lumineuse en agitant les doigts pour voir leur ombre démesurément grandie danser sur les paroi d’une grotte ou sur un mur, inventa le cinématographe. Mais l’opinion la plus courante est que le cinéma est fils de la lanterne magique, de la photographie et de l’électricité.” Alice Guy-Blaché, première femme réalisatrice et productrice de cinéma
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Vivian Maier : le regard tendre et drôle d’une photographe secrète
Ne tardez pas à découvrir avant le 16 janvier au musée du Luxembourg à Paris, les instants de grâce saisis par Vivian Maier, la photographe nanny dont le destin et le talent fascinent depuis sa découverte posthume.
Toute sa vie, cette gouvernante d’enfants franco-américaine, consacre chacun de ses moments de liberté à la photographie. Armée de son Rolleiflex acheté grâce à un héritage, Vivian Maier sillonne les rues, principalement à New York puis Chicago. Des quartiers pauvres aux plus huppés, elle capture l’intimité des passants, joue avec les reflets et les ombres, multiplie les autoportraits, saisit tous ces infimes détails qui en disent long, avec empathie et humour. “Toute une vie passée inaperçue, jusqu’à la découverte, en 2007, de son corpus photographique” souligne Anne Morin, commissaire de l’exposition, qui a choisi parmi plus de 120 000 images photographiques, de films et d‘une multitude de pellicules non développées, quelques 140 archives inédites. Les tirages parfois réalisés par l’artiste témoignent de son œil à la fois ultra précis et d’une douceur infinie.
Exposition Vivian Maier, jusqu’au 16 janvier 2022.
Réservations : 01 40 13 62 00 et sur museeduluxembourg.fr
- Vivian Maier, Chicago, 1956, au Musée du Luxembourg
- Vivian Maier, Chicago, années 1960, au Musée du Luxembourg
Ecouter
S’inspirer avec celles qui osent
Une fois par mois, Marie Eloy, fondatrice et président du réseau business Bouge ta boîte, interviewe deux femmes défricheuses de tendance, pionnières dans leur univers, rôles modèles dans leur industrie. Des femmes qui “font bouger l’économie, la recherche, la culture, le sport…” s’expriment ainsi dans son podcast “Elles ont osé”, produit par Les Echos. Vie intime et professionnelle s’emmêlent, les invitées se renvoient la balle dans un ping-pong joyeux, parfois, grave, souvent émouvant. On a aimé les épisodes sur « l’art de s’affranchir des codes” avec Clara Gaymard ancienne cofondatrice de Raise et Justine Hutteau créatrice de la marque Respire, “sortir des chemins tracés” avec Pauline Laigneau fondatrice de Gemmyo et du podcast Le Gratin et Maryne Cotty-Eslous. À écouter le tout dernier épisode avec Anne-Charlotte Fredenucci et Marion Carette.
Pour écouter: “Elles ont osé” de Marie Eloy par Les Échos
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