Ciao Ciao la Carrà, icône de la liberté sexuelle

Raffaella Carrà, show-girl à l'énergie débordante et chantre de la liberté sexuelle, vient de disparaître. L'Italie est en deuil.

 

Sommaire

  • Raffaella Carrà, figure emblématique du show-biz
  • Néologismes et public inconsolable
  • Plus féministe que les féministes

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Raffaella Carrà, figure emblématique du show-biz

L’Italie pleure la disparition de Raffaella Carrà, figure emblématique du show-business italien et première show-girl de la télévision transalpine. Car cette icône pop a marqué l’histoire de la culture populaire italienne depuis les années 50, date de son premier film. Mais elle explose avec ses débuts à la RAI dans l’émission Canzonissima, où elle fait scandale en exhibant son nombril (voir ici). Sa carrière de chanteuse est lancée en Italie mais aussi en Espagne -elle y sera une icône de la liberté sexuelle après la mort de Franco- et en Amérique latine où elle devient une superstar. En France, elle est plus connue pour son hit historique A far l’amore comincia tu (A toi de jouer si tu veux faire l’amour), remixé par Bob Sinclar et gros succès international de l’été 2011, que Paolo Sorrentino intégrera dans la bande originale de son film La grande Bellezza sorti en 2013.

« Raffaella Carrà a fait plus pour libérer les femmes que beaucoup de féministes » Francesco Vezzoli

Néologismes et public inconsolable

Vanity Fair Italia revient sur la contribution de la Carrà, soulignant qu’elle est à l’origine d’un néologisme qui est entré dans la langue italienne. « Carrambata » signifie une “rencontre inattendue avec une ou plusieurs personnes avec lesquelles on avait perdu le contact ». Le Président de la république italienne, Sergio Mattarella, s’est même fendu d’un communiqué, se déclarant « profondément frappé par le décès de Raffaella Carrà, une artiste populaire, aimée et appréciée par plusieurs et nombreuses générations de téléspectateurs en Italie et à l’étranger”, indique le quotidien La Repubblica.

Plus féministe que les féministes

Pour l’artiste Francesco Vezzoli -cité par The Guardian– et commissaire de l’exposition sur la télévision italienne TV 70, présentée à la Fondation Prada en 2017, « Raffaella Carrà a fait plus pour libérer les femmes que beaucoup de féministes ». Pour le quotidien anglais, la pop star italienne “a enseigné à l’Europe les joies du sexe”. Elle a montré aux femmes qu’elles pouvaient “mener la danse”. Dans sa chanson Tanti auguri (Joyeux anniversaire) de 1978, elle chantait qu’”il n’y a ni haine ni guerre quand l’amour est au lit” (non c’è odio non c’è guerra quando a letto l’amore c’è)… Elle restera dans les cœurs et… dans les mœurs des Italiens pour longtemps.

 

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