Sommaire
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Moins de 5% des entreprises globales
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Des organisations plus modestes
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Les Etats-Unis en tête
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Les nouvelles venues
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Le verre à moitié-plein ?
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Moins de 5% des entreprises globales
Le magazine américain Fortune publie sa liste des 500 premières entreprises dans son classement Global 500. Et le constat est sévère : “seulement 4,8% des plus grandes entreprises du monde” sont dirigées par des femmes (24). Dans son classement des 500 plus gros groupes américains -publié il y a deux mois- il y avait 44 femmes CEO, soit 8,8% du total. Ces chiffres restent donc encore modestes. Le classement reste dominé par la Chine (incluant Hong Kong) avec un total de 136 entreprises, et les États-Unis avec 124 sociétés, suivis du Japon avec 47.
Des organisations plus modestes
Autre constat, en général les femmes dirigent des organisations plus petites que les hommes que ce soit aux Etats-Unis ou dans le monde, constate le magazine des affaires. La première entreprise du classement dirigée par une femme est le groupe de santé CVS Health (Etats-Unis, 292 milliards de dollars de CA) qui ne pointe qu’à la dixième place (quatrième dans le Fortune 500). Sa dirigeante est Karen Lynch, désignée par Forbes comme l’une des 100 femmes les plus puissantes du monde en 2020.
« Les faibles 4,8% de cette année constituent (…) un record absolu » le magazine Fortune
CVS Health, première entreprise du Global 500 dirigée par une femme / Photo by Olivier Douliery/ABACAPRESS.COM
Les Etats-Unis en tête
Cependant le bilan des Etats-Unis est plus positif que celui de nombreuses autres grandes nations et tire le pourcentage des femmes vers le haut. Dans le classement global, on retrouve 122 entreprises du Fortune 500. Parmi les 24 femmes CEO qui dirigent des entreprises du Global 500, 13 sont aussi présentes dans le Fortune 500, le classement américain.
Best Buy – Corie Barry est CEO depuis juin 2019-, la banque Citigroup (Jane Fraser est devenue CEO en février 2021, première femme à la tête de de cette institution) et le groupe financier TIAA (Thasunda Brown Duckett) figurent parmi les autres entreprises américaines du classement global dirigées par des femmes.
Les nouvelles venues
Parmi les nouvelles venues, les Françaises Christel Heydemann -DG d’Orange depuis avril- et Estelle Brachlianoff -promue DG de Veolia en juillet- font leur apparition; de même qu’Alka Mittal qui a pris les rênes de la société indienne Oil & Natural Gas Corporation. Elle est d’ailleurs l’une des rares CEO “de couleur” avec la Chinoise Tan Sin Yin, co-PDG de Ping An Insurance et les Afro-américaines Roz Brewer de Walgreens Boots Alliance et Thasunda Duckett (TIAA). Cette dernière faisait partie du petit groupe de CEO invités par le président Joe Biden lors de son discours sur l’économie américaine fin juillet.
La Française Christel Heydemann, nouvelle tête du Global 500
Le verre à moitié-plein ?
Pour Fortune, “les faibles 4,8 % de cette année constituent néanmoins un record absolu. Seulement 17 femmes PDG dirigeaient des entreprises du Global 500 en 2014, année où nous avons commencé à compiler ces données”. Dans le même temps, l’édition française de Forbes livre son classement des 40 femmes Forbes avec un slogan très 80s (Femmes, Forbes vous aime…). Pas de grandes surprises sauf peut-être un jury où les femmes ne sont que deux face à trois hommes. Encore un petit effort à faire pour la parité Monsieur Forbes !
Le Top 10 du classement GLOBAL 500 de Fortune
1. Walmart (Etats-Unis)
2. Amazon.com (EU)
3. State Grid (Chine)
4. China National Petroleum (Chine)
5. Sinopec (Chine)
6. Saudi Aramco (Arabie Saoudite)
7. Apple (EU)
8. Volkswagen (Allemagne)
9. China State Construction Engineering (Chine)
10. CVS Health (EU), la première du classement dirigée par une femme