Sommaire
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Des modèles accessibles de leadership féminin
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Le fonctionnement d’Action’elles
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Être vecteur d’échanges entre entrepreneuses
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- Equipe de l’association Action’elles.
- Public de l’édition 2022 du Challenge Ambition’elles.
C’est en partant du constat que les réseaux d’entrepreneurs étaient peu – voire pas – accessibles aux cheffes d’entreprises, que trois femmes décident en 1994 de créer leur propre réseau féminin : Action’elles. L’association, initialement lancée à Lyon et aujourd’hui déployée en Auvergne-Rhône-Alpes, en Île-de-France et en Nouvelle-Aquitaine, se base sur trois piliers : le réseau, l’accompagnement et la formation.
« La commerçante du coin, la personne qui a ouvert un tiers-lieu ou l’avocate, ce sont aussi des cheffes d’entreprise et c’est ce que nous voulons montrer »
– Frédérique Montrésor, présidente nationale d’Action’elles
Depuis la création de l’association, plus de 3.500 femmes ont été suivies dans leur projet et 1.250 entreprises ont été créées. 73% d’entre elles existent encore aujourd’hui, d’après Frédérique Montrésor, présidente nationale d’Action’elles depuis 2019, qui souligne que son association s’adresse tout autant à « la commerçante du coin, la personne qui a ouvert un tiers-lieu ou l’avocate. Ce sont aussi des cheffes d’entreprise et c’est ce que nous voulons montrer », défend-elle.
Des modèles accessibles de leadership féminin
En mettant en avant le « leadership au féminin », Action’elles souhaite ainsi s’adresser « aux femmes ambitieuses qui ont envie de devenir des modèles pour demain », avance Frédérique Montrésor : « Souvent, c’est plutôt négatif d’être ambitieuse. Or nous voulons montrer qu’il n’y a qu’en l’étant que l’on pourra aller loin« . L’objectif ? Inspirer les autres et créer de nouvelles représentations.
« Souvent, c’est plutôt négatif d’être ambitieuse. Or nous voulons montrer qu’il n’y a qu’en l’étant que l’on pourra aller loin »
Le mode de fonctionnement d’Action’elles va en ce sens : comme Frédérique Montrésor, à la tête de deux entreprises dans la communication digitale, la trentaine de bénévoles sont elles-mêmes cheffes d’entreprises. Elles « comprennent donc exactement par où les adhérentes sont passées », note la présidente, et deviennent des mentors pour les 500 adhérentes que compte actuellement à l’échelle nationale l’association.
Le fonctionnement d’Action’elles
Outre des échanges via les réseaux sociaux, Whatsapp ou des petits-déjeuners et des soirées pour favoriser les rencontres, pléthores de possibilités s’offrent aux adhérentes : des ateliers pratiques de 2h en groupe, par exemple sur la bonne posture à adopter en tant que cheffe d’entreprise ou la manière de poster sur les réseaux sociaux; des « brain room » composées de cinq personnes qui viennent échanger sur une problématique, ou des formations à la carte avec des formateurs agréés et employés par l’association, elle-même certifiée « Qualiopi ». À noter également : des entretiens individuels peuvent être demandés avec les bénévoles-cheffes d’entreprise.
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Être vecteur d’échanges entre entrepreneuses
Pour les porteuses de projet, dont l’adhésion annuelle s’élève à 150 euros, il est possible de suivre un Parcours Création (690 euros en adhérant et prise en charge possible par le CPF). Il s’agit d’un suivi avec des séances étendues sur quatre mois afin d’affiner son idée, trouver ses premiers clients ou savoir pitcher pour du financement. Côté cheffes d’entreprises, la cotisation est de 270 euros par an, avec un accès, pour 230 euros de plus, au Club WIN, clubs de recommandation ayant pour but d’accroître son chiffre d’affaires.
Sans oublier les deux moments forts de l’année : le challenge Ambition’elle, organisé depuis 2011 au printemps et qui récompense, via plus de 10.000 euros de dotations totales, des projets entrepreneuriaux. Puis, en novembre, le forum, une demi-journée ou une journée de table-rondes et de conférences dans l’optique de partager des astuces et bonnes pratiques.
Enfin, s’il vous tarde de participer à un événement d’Action’elles, l’association vous donne rendez-vous le 8 mars, à l’occasion de la journée des droits des femmes, pour « Entrepreneures : parlons d’argent sans tabou ». Une rencontre dédiée à l’enjeu majeur de l’argent, que l’association souhaite aborder chaque année pour se départir des nombreux préjugés qui subsistent.