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Suzanne Lenglen, très jeune championne
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Icône du tennis pendant les « Années folles »
Suzanne Lenglen, très jeune championne
Suzanne Lenglen, surnommée “La Divine”, aura marqué de son empreinte et de son style les “Années folles”. Initiée très tôt au tennis par son père, pharmacien et rentier, elle s’impose à Wimbledon à l’âge de vingt ans. Elle devient la star du tennis mondial (d’abord reconnue en Angleterre avant de l’être dans son propre pays), sport des têtes couronnées et des élites, fréquentant la jet set. Sur les courts elle se distingue par ses manières, son style peu “féminins” – son père l’entraînait exclusivement face à des hommes et elle prend modèle sur le jeu et les gestes des champions masculins de l’époque – et son goût pour la mode (elle est habillée par Jean Patou). Elle fait également quelques apparitions au cinéma. Elle est la première joueuse à porter des jupes courtes, plissées et montées juste au-dessus des genoux ce qui fait évidemment scandale…
Icône du tennis pendant les « Années folles »
Après un deuxième titre à Wimbledon, elle obtient facilement la médaille d’or en simple aux Jeux olympiques d’Anvers de 1920, ne perdant que quatre jeux en cinq matches. Elle empoche également les médailles d’or en double mixte et de bronze en double dames. Icône du tennis féminin, elle l’impose comme un sport à part entière. En 1926, elle devient joueuse professionnelle, provoquant sa radiation à vie de la Fédération française de Lawn Tennis et son exclusion du All England Club, avant de quitter définitivement la compétition en septembre 1928. Dix ans plus tard, une leucémie foudroyante l’emporte à 39 ans. Dans Suzanne Lenglen, La Divine, biographie traduite de l’italien et publiée aux éditions Viviane Hamy en mai- le journaliste et écrivain Gianni Clerici raconte les mille vies de celle qui révolutionna le tennis féminin.