Sommaire
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L’origine de la flamme olympique
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Les heureuses élues des JO de Tokyo 2020 et de Mexico 1968
L’origine de la flamme olympique
La flamme olympique reste le lien le plus évident entre les Jeux Olympiques modernes et ceux de la Grèce antique. Pendant les Jeux antiques, organisés en l’honneur de Zeus, des feux étaient allumés dans son temple et dans celui d’Héra, son épouse. Le feu était alors considéré comme sacré et accompagnait les compétitions. Ce rituel s’est progressivement mis en place. En 1896, quelques mois avant le début des premiers Jeux modernes à Athènes, la flamme olympique est allumée par des femmes, à l’instar des prêtresses d’Héra, lors d’une cérémonie au temple Héraion à Olympie. C’est alors la seule présence féminine. En 1928, alors même que les femmes font leur entrée -contestée- aux JO, on inaugure la flamme olympique qui accompagnera les athlètes tout au long de la compétition. Finalement c’est en 1936 que le relais de la torche fait son apparition lors des Jeux Olympiques de Berlin, une idée de l’Allemand Carl Diem -inspiré dit-on par les courses aux flambeaux de l’Antiquité grecque et en phase avec l’esthétisme du Troisième Reich. Tous les éléments sont alors en place.
Les heureuses élues des JO de Tokyo 2020 et de Mexico 1968
L’une des surprises de la cérémonie d’ouverture des JO de Tokyo -il faut toujours attendre la dernière minute pour que soit divulgué le nom de l’heureux ou heureuse élu.e- a sûrement été l’embrasement de la vasque olympique par Naomi Osaka, LA sportive du moment (malheureusement éliminée prématurément de la compétition). Ce n’est qu’aux JO de Mexico qu’une femme a enfin l’honneur de parcourir les derniers mètres du relais et d’allumer le chaudron olympique. Dans l’« Estadio Olimpico Universitario » de Mexico, la sprinteuse Enriqueta Basilio, meilleure athlète mexicaine, ovationnée par près de 84 000 spectatrices et spectateurs, porte la torche et allume enfin la vasque olympique le 12 octobre 1968.