Sommaire
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La parité femme-homme à l’Assemblée Nationale est en recul par rapport à 2017
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La proportion de femmes élues au sein des mouvements politiques
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L’émergence des acteurs de la société civile dans le paysage politique
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- Rachel Keke – Abacapress – Informelles
- Assemblée Nationale – Abacapress – Informelles
La parité femme-homme à l’Assemblée Nationale est en recul par rapport à 2017
A l’issue du second tour des Législatives, les hommes sont une nouvelle fois majoritaires à l’Assemblée nationale. Sur les 577 députés élus, 215 sont des femmes et 362 sont des hommes (37 % de femmes pour 63 % d’hommes). La proportion de femmes députées est en baisse par rapport à la législature de 2017. 39 % de femmes avaient été élues députées, ce qui n’avait jamais été fait auparavant selon le rapport des « Femmes élues députées depuis 1945 » de L’Assemblée Nationale.
La proportion de femmes élues au sein des mouvements politiques
« A partir du moment où on a principalement des hommes à la tête des mairies, des collectivités locales, mécaniquement, cela entraîne un déficit quant à la parité, au moment de choisir un candidat pour les législatives ». Daniel Fasquelle, Trésorier du parti « Les Républicains »
La Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), fruit de l’union de la gauche, est le mouvement qui respecte le mieux la parité avec 43% de femmes élues députées contre 56% d’hommes. En deuxième position arrive le parti politique « Ensemble ! » de la majorité présidentielle qui compte 40% de femmes députées contre 60% d’hommes députés. Sous la barre des 40% nous retrouvons le Rassemblement National avec 37% de femmes élues contre 63% d’hommes élus et le parti « Les Républicains » qui ne comptent que 29% de femmes élues députées contre 71% d’hommes élus. Daniel Fasquelle, le trésorier du parti concède qu’ils ont du mal à se séparer des sortants, « A partir du moment où on a principalement des hommes à la tête des mairies, des collectivités locales, mécaniquement, cela entraîne un déficit quant à la parité, au moment de choisir un candidat pour les législatives ».
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L’émergence de nouvelles actrices de la société civile dans le paysage politique
Cette année, un vent de fraîcheur souffle à l’Assemblée Nationale. De nouveaux visages et de nouveaux profils émergent. Parmi eux, celui de Rachel Keke, une ancienne femme de ménage élue députée « Nupes » dans la septième circonscription du Val-de-Marne qu’elle remporte face à Roxana Maracineanu, ancienne ministre des Sports du premier gouvernement d’Emmanuel Macron. Âgée de 47 ans, Rachel Keke s’est faite connaître en 2019 en tant que porte-parole de la « grève des femmes de chambre » de l’hôtel Ibis Batignolles à Paris. Aujourd’hui la députée Nupes entend bien porter la voix des travailleurs « invisibles » à l’Assemblée Nationale.
La jeunesse se fait également une place au sein du paysage politique avec Louise Morel qui, à 26 ans, est la plus jeune députée élue de cette élection. Représentante de la majorité présidentielle, elle l’a emporté dans le canton de Molsheim-Obernai face au candidat du Rassemblement National Jean-Frédéric Steinbach, avec 57,9 % des voix.