Sommaire
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Qui sont Sarah Ellis et Helen Tupper ?
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Le système d’échelons, désuet et limitant
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Changer de vision
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Être responsable de son propre apprentissage
Qui sont Sarah Ellis et Helen Tupper ?
Helen Tupper et Sarah Ellis ont toutes les deux dirigé des équipes dans des entreprises telles que Virgin, Microsoft, Barclays et Sainsbury’s. En 2013, elles fondent Amazing If, une société de développement de carrière dont l’ambition est de rendre le travail meilleur pour tous. Elles coaniment également le podcast britannique « Squiggly Careers » suivi par plus de 700 000 auditeurs et sont les auteures du livre «The Squiggly Career », best-seller du Sunday Times.
Le système d’échelons, désuet et limitant
Faire carrière ne veut assurément pas dire la même chose pour la Génération Y que pour les baby-boomers. Pour ces derniers, elle renvoie à la réussite d’un individu dans sa vie professionnelle à savoir gravir les échelons, suivre un chemin prévisible et linéaire jusqu’à obtenir des promotions. Créé au début des années 1900, le système d’échelons est un moyen de gérer et motiver une toute nouvelle génération de travailleurs selon Sarah Ellis.
Mais l’exemplarité a changé de camp. Désormais, pour Helen Tupper, « Ce système d’échelons est limitant. Il limite l’apprentissage et les opportunités ». Elle ajoute :« Si les organisations ne l’abandonnent pas, elles perdront leurs collaborateurs, ceux qui s’adaptent toujours, qui ne cessent d’apprendre et qui sont ouverts aux opportunités qui se présentent à eux ».
« Ce système d’échelons est limitant. Il limite l’apprentissage et les opportunités. » Helen Tupper
Changer de vision sur la carrière professionnelle
Pour Sarah Ellis, il faut arrêter de se demander : « Quel sera mon prochain poste ? » mais plutôt se demander « Quelle opportunité peut m’intéresser ? ». Les carrières professionnelles sinueuses apparaissent comme des gribouillis ou « Squiggly ». Elles sont pleines de possibilités. Les perspectives changent à mesure que la carrière évolue.
- Squiggly Career par Helen Tupper et Sarah Ellis
Le problème des échelons, c’est qu’ils ne vont que dans une direction, et qu’on ne peut les gravir qu’un par un. Si progresser signifie uniquement être promu, nous passons à côté de nombreuses opportunités.
Être responsable de son propre apprentissage
Les deux femmes soutiennent l’idée que chacun est responsable de son propre apprentissage. « Nous avons tous la possibilité de créer nos propres programmes d’études, et nous pouvons être très créatifs […] que ce soit des conférences TED, des livres et des blogs que vous lisez, des podcasts que vous écoutez. Votre apprentissage vous est personnel ».
Néanmoins, changer sa vision sur la carrière professionnelle n’est pas uniquement un travail personnel mais est un travail collectif. Le soutien des organisations dans lesquelles nous travaillons est primordial. Elles citent d’ailleurs l’exemple de « l’Académie du rêve », une académie montée par la société Cook, un fabricant de produits alimentaires. Dans cette dernière, les employés peuvent explorer toutes les carrières qui les intéressent, dans ou en dehors de l’entreprise. L’académie, c’est l’opportunité de réveiller des ambitions abandonnées. Ils peuvent s’essayer au stand up, à l’écriture de livres, au marketing et même à la finance. Un employé a même déclaré : « L’Académie du Rêve ne m’a pas ouvert de portes. Elle m’a aidé à avoir la confiance nécessaire pour les ouvrir moi-même ». Inspirantes, on vous dit.