Vues du monde : en Asie, est-ce la fin du plafond de verre en cuisine ?

Première femme à recevoir deux étoiles Michelin en Asie cet hiver, Vicky Lau de la Tate Dining Room est à l'honneur de la presse locale pour sa cuisine inspirée à la fois par la France et la Chine. Portrait de cette cheffe talentueuse et décidée.

Sommaire

  • Hong-Kong, une cheffe dans les étoiles
  • La nouvelle vague des femmes en cuisine

Hong Kong, une cheffe dans les étoiles

Première femme à recevoir deux étoiles Michelin en Asie, pour sa gastronomie inspirée à la fois par la France et la Chine, Vicky Lau du Tate Dining Room à Hong Kong est à l’honneur dans les pages du  South China Morning Post. Ancienne graphiste, Vicky Lau s’est orientée vers la cuisine sur le tard, après une formation au Cordon Bleu de Bangkok. Elle n’a “pas vraiment réfléchi à deux fois au fait d’être une femme et un chef » lorsqu’elle change de carrière, désireuse de concilier le design et la gastronomie, deux de ses passions. Si elle commence son apprentissage dans les cuisines de Cépage, sous la tutelle du chef Sébastien Lepinoy, elle s’en affranchit vite pour ouvrir son propre restaurant en 2012, le Tate Dining Room, où ses talents artistiques lui permettent de composer des « Edible Stories » (Histoires comestibles) qui font sa renommée.

« Dans ma cuisine, les femmes et celles qui ont des enfants sont considérées comme une richesse et non comme un casse-tête”, Vicky Lau

La nouvelle vague des femmes en cuisine

Pour le quotidien de Hong Kong, elle représente une nouvelle génération de cheffes-entrepreneures aux côtés de ses paires Peggy Chan et May Chow, bousculant un monde patriarcal. La gastronomie “est une industrie dominée par les hommes, comme tout le monde le sait, et elle attend aussi des femmes qu’elles se comportent comme des hommes », remarque Peggy Chan, qui s’est imposé comme l’une des premières cheffes végétariennes de Hong Kong. « Soit vous vous intégrez, soit vous êtes out », ajoute-t-elle.

Dans la cuisine de Vicky Lau, il y a plus de 50% de femmes et celles qui ont des enfants “sont considérées comme une richesse et non comme un casse-tête”, souligne le quotidien de la ville. “Ceux qui ont un ego peuvent le laisser à la porte de la cuisine”, ajoute la cheffe. Soft power.

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