Sommaire
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Un monde plus féminin ?
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Management féministe, mode d’emploi
Un monde plus féminin ?
Dans son discours d’accueil aux leaders du G7 réunis à Carbis Bay dans les Cornouailles, Boris Johnson a souhaité que le monde d’après soit “plus juste, plus égalitaire, plus neutre en termes de genre, plus féminin.” Boris Johnson s’adressait à sept hommes et seulement deux femmes : la chancelière Angela Merkel et Ursula von der Leyen de la Commission européenne. La reconstruction sera lente.
« We are building back together… in a more gender neutral and perhaps a more feminine way ». Boris Johnson, UK Prime Minister
Management féministe, mode d’emploi
Les entreprises semblent se mettre au diapason de Boris Johnson, en construisant un avenir plus égalitaire pour les femmes. C’est qu’affirme un article de Quartz qui annonce en filigrane la fin d’un modèle de management que les sociologues appellent “la culture du concours masculin” (masculinity contest culture en anglais) basée sur “la priorité donnée au travail par-dessus tout, y compris la famille et les amis”. Pour Gloria González-Morales, sociologue et fondatrice du Worker Wellbeing Lab, citée par le site d’informations en ligne, “il est temps que le féminisme devienne le principe majeur d’organisation au sein des entreprises”. “Il s’agit d’établir un consensus et de donner la priorité aux relations et au capital social”, explique-t-elle en énonçant huit principes féministes qui pourraient inspirer nombre d’entreprises et de leaders dont celui de “valoriser tout le monde, et pas seulement quelques employés vedettes” et de favoriser le “capital social”. Un message qui devrait être reçu favorablement par les employés de la tech chinoise qui luttent contre des conditions de travail de plus en plus dures, explique le Financial Times dans une longue enquête de la journaliste Yuan Yang. Elle indique que “ces conditions de travail ont poussé les développeurs de logiciels chinois à lancer une campagne de sensibilisation internationale à leurs conditions de travail”.