Sommaire
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2% des fonds pour les femmes !
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Quoi de neuf aux Etats-Unis et en Angleterre?
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Ça balance en Allemagne
2% des fonds pour les femmes
Un tiers des créations d’entreprises et seulement 2% des fonds ! Un écart qui est estimé à 1 400 milliards d’euros. Afin de remédier à cette situation, l’Union européenne a décidé de soutenir l’entrepreneuriat féminin en créant WEgate, plateforme d’accueil qui vise à faciliter l’accès au financement. Il s’agit d’aider les “les femmes entrepreneures européennes qui veulent s’informer sur toutes les ressources disponibles dans leur pays et à l’étranger lors de la création et du financement de leur activité et être mises en relation avec d’autres femmes entrepreneures”, comme l’explique Anne Ravanona, fondatrice et PDG de la plateforme Global Invest Her, à Euronews. L’accès au financement reste encore le problème numéro un des femmes entrepreneures.
Quoi de neuf aux Etats-Unis et en Angleterre?
Selon une étude récente de Deloitte et de l’Alliance for Board Diversity, commentée par le New York Times, les conseils d’administrations des grandes entreprises américaines restent “majoritairement masculins et blancs”. Des progrès ont cependant été enregistrés pour les femmes blanches qui augmentent “leur présence de 15 % dans les entreprises du classement Fortune 100 et de 21 % dans celles du classement Fortune 500”, même si “elles ne représentent toujours qu’environ un cinquième de tous les sièges”. Les femmes issues des minorités sont encore sous-représentées avec environ 7% des entreprises du classement Fortune 100 et environ 6% du classement Fortune 500”.
Des progrès sont constatés en Angleterre où selon le Financial Times, citant une étude de Heidrick & Struggles, “les femmes ont représenté plus de la moitié des nouveaux administrateurs des conseils d’administration du FTSE 350” en 2020. 51% des nominations sont des femmes ce qui place l’Angleterre au-dessus de la moyenne européenne de 48%. Le quotidien des affaires relativise pourtant ce chiffre en soulignant que la plupart des nominations concerne des rôles non-exécutifs, des efforts restant à faire pour augmenter la part des femmes dans les positions de top management. En outre, une étude de PwC indique que “l’écart de rémunération entre les sexes au Royaume-Uni a continué de se réduire (…), passant d’une moyenne de 14,3% en 2017-18 à 12,5% en 2020-21”.
Les conseils d’administrations des grandes entreprises américaines restent “majoritairement masculins et blancs”, selon une étude récente de Deloitte et de l’Alliance for Board Diversity commentée par le NY Times.
Ça balance en Allemagne
L’Allemagne reste à la traîne en termes de représentation féminine au sein des conseils d’administration. Selon une étude de FidAR (organisme chargé de promouvoir les femmes au sein des conseils d’administration), 25 grandes entreprises cotées -sur un total de 66- n’ont pas de femmes au conseil d’administration et 12 n’ont pas prévu de changer quoi que ce soit. Le gouvernement a approuvé en janvier un texte de loi qui obligerait les grandes entreprises cotées à nommer une femme ad minima dans leur conseil d’administration. Le texte doit encore être ratifié par le Parlement. Un quota minimum de 30% de femmes au sein des conseils de surveillance a été introduit en 2015. Le quotidien Handelsblatt précise que la FidAR a publié les noms des 25 entreprises fautives et parmi elles figurent deux poids lourds du DAX 30 (équivalent allemand du CAC 40) : Heidelberg Cement -construction- et MTU -aéronautique.