Sommaire
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Battre en retraite ?
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Women’s Big Quit
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USA: une nouvelle comète chez Les Républicains
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Agenda: de la voix pour les femmes
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- Nikki Haley, ancienne gouverneure de Caroline du Sud et ex-ambassadeure des USA auprès de l’ONU, annonce son entrée pour la course aux Présidentielles américaines, à Charleston, le 15 février 2023. Photo by Bonnie Cash/UPI/ABACAPRESS.COM Campagne electorale Election Campaign Election Election Politique Politics | 842466_008 Charleston Etats-Unis United States
Battre en retraite ?
Les discussions autour du projet de loi sur les retraites ont pris fin dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale et ont repris désormais au Sénat depuis nier, où le texte a dix jours pour être débattu, soit jusqu’au 12 mars. Si les calculs et avis divergent sur son équité, qu’en est-il au regard de la parité? Les femmes devront-elles travailler plus pour atteindre l’âge de la retraite ? Un article de Médiapart (« Les cinq mensonges du gouvernement sur les retraites », exceptionnellement en lecture libre) résume les faits saillants de la réforme. Et l’étude d’impact sur le projet de loi organique relatif au système des retraites commandé par l’Etat, fait apparaître notamment qu’elles devront travailler en moyenne huit mois de plus contre quatre mois pour les hommes, si elles sont nées après 1980. Car le report leur fait perdre les avantages liés au trimestres attribués pour chaque enfant, c’est-à-dire un départ anticipé de deux ans pour un enfant quand elles travaillent dans le privé. Cet écart de trimestres entre femmes et hommes se resserre au regard des neuf mois actuels, néanmoins cette tendance serait ralentie par la nouvelle réforme débattue en ce moment. Sans compter qu’une grande partie des bas salaires, dûs au temps partiel, est l’apanage des carrières féminines, et que la somme de 1200€ minimum pour toute carrière complète ne serait qu’un mirage selon plusieurs spécialistes, qui bénéficierait à une portion congrue de la population, donc le quote part reste encore incertaine.
Women’s Big Quit
The big Quit, c’est le nom que la presse américaine avait donné après la crise du Covid à une importante vague de démission d’employés aux Etats-Unis. On pourrait parler du Women’s Big quit ces dernières semaines puisqu’après les démissions de femmes politiques en première ligne telles que Jacinta Ardern et Nicolas Sturgeon, respectivement premières ministres de Nouvelle Zélande et d’Ecosse, c’est au tour de la CEO de Youtube, Susan Wojcicki, de démissionner. Après neuf ans passés à la tête de la division vidéo de Google et, plus largement, 25 ans dans la maison mère Alphabet, « Je prends du recul pour commencer un nouveau chapitre » annonce-t-elle sur twitter afin de « prendre soin de ma famille et de ma santé » explique-t-elle dans un mail qu’elle adresse à ses employés. Salariée de la première heure de Larry Page et Sergueï Brin, c’est elle qui leur avait loué le garage dans lequel ils ont commencé lorsqu’ils étaient encore étudiants à Stanford. Susan avait ensuite participé activement à l’aventure et à la croissance de Google en dirigeant le marketing, puis en devenant vice-présidente de la publicité. Figure emblématique de la Silicon Valley, c’était une des rares femmes encore à la tête d’une entreprise de la tech, à l’instar de Sheryl Sandberg qui a quitté Meta l’année dernière.
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Une nouvelle comète chez Les Républicains
Qui sait ce qu’a dû penser Donald Trump à l’annonce d’une nouvelle challenger pour la course aux présidentielles américaines? Nikki Haley a fait une entrée tonitruante dans la primaire du Parti Républicain en demandant un test cognitif pour tous les dirigeants politiques de plus de 75 ans. L’âge qu’a largement dépassé Joe Biden, mais aussi l’ancien président, Donald Trump. « Il est temps pour une nouvelle génération de dirigeants », dit-elle sur les chaînes nationales et sur les réseaux sociaux. « Je demande des limites de mandat au Congrès et des tests cognitifs pour les politiciens de plus de 75 ans. Le status quo doit disparaître ». Autant dire qu’elle a l’intention de donner un bon coup de pied à la fourmilière à la fois dans son propre parti et chez les libéraux. « Les américains sont prêts pour un nouveau leadership », assure-t-elle au micro de Shannon Bream sur Fox News dimanche dernier. Ancienne gouverneure de Caroline du Sud et ex-ambassadrice auprès de l’ONU sous la mandature de Trump, Nikki Haley, née Nimrata Randhawa, est une femme politique d’origine indienne. Si elle se candidate face à Trump, d’aucun annoncent qu’elle affaiblit surtout la candidature de Ron DeSantis, autre adversaire de taille face à l’ancien président aux primaires du Parti Républicain.
« Il est temps pour une nouvelle génération de dirigeants. (…) Je demande des limites de mandat au Congrès et des tests cognitifs pour les politiciens de plus de 75 ans. Le status quo doit disparaître. » Nikki Haley
AGENDA: de la voix pour les femmes
Alerte deadline : vous souhaitez rendre votre entreprise visible dans les médias et gagner en confiance lors de vos prises de parole ? Vous avez jusqu’à ce soir, vendredi 3 mars pour présenter votre candidature au programme d’accompagnement Speak’her de Willa. Retrouvez toutes les modalités pour candidater dans notre article dédié, ainsi que des conseils aux femmes dirigeantes anticipés par la vice-présidente de Willa, Marie-Virginie Klein.